Week end à Porto Alegre - Part 2/5
Nous voila donc pour notre première étape : Canela.
Au programme 3 heures de route pour 200kms environ, un
arrêt dans une petite ville au milieu de la pampa et des paysages magnifiques
qui défilent.
Arrivés à l’entrée de la ville, arnaud et moi n’en
croyons pas nos yeux ; on est en Suisse ma parole. Nous revenons très vite
à la réalité par la conduite à la brésilienne et leurs queues de poisson à tout
va. En fait, Canela est remplie de petits chalets comme nous avons l’habitude
d’en voir dans les alpes. Au premier abord, ça choque un peu mais ça donne un charme
fou à la ville.
De même qu’en Suisse, les fabriques de chocolats vont bon train dans cette région un peu en altitude qui satisfait les besoins de fraîcheur des brésiliens par une température avoisinant les 20°C.
La visite de la ville terminée, nous pouvons allez vers le Parc de caracol qui est bien enclavé dans la forêt mais laisse découvrir aux visiteurs ses chutes d’eau, la vallée ensoleillée, et sa forteresse pittoresque pour les cowboys et les indiens de 8 ans. Nous passons le grand portique où nous nous sommes fait offrir sans le vouloir l’entrée et même reçu de l’argent par je ne sais quel calcul savant de la caissière.
Une fois la voiture garée, nous descendons vers le
point de vue du parc et pouvons admirer tranquillement la vallée et une cascade
plongeante du haut de la falaise jusqu’à une trentaine de mètres plus bas. Tout
simplement magnifique !
Nous continuons notre balade jusqu’au fameux campement d’indiens assis dans un train à vapeur en modèle réduit. Totalement… pas intéressant. Le tour en petit train aura duré en tout et pour tout 2 min et sans rien montrer de spécial mise à part les restes d’un terrain de foot en perdition, de vieux barils posé là pour la déco et voila. Nous nous rattrapons avec Arnaud sur les jeux pour enfants présents dans le campement reconstitué.
On revient même à l’enfance en se prenant pour les
protecteurs de châteaux forts…
Avant de repartir, Arnaud aura quand même prendre la
pose pour quelques photos au dessus du vide malgré sa peur du vide. C’est quand
même génial ce qu’on peut faire avec juste des photos. Il a l’air serein là,
hein ? Alors qu’en fait… pas du tout, du tout.
Nous terminerons cette visite du parc par un joli couché de soleil.
La prochaine destination sera Gramado. A quelques dizaines de kilomètres de Canela, cette petite
ville dont tout le monde nous parle depuis notre arrivée est constituée d’une
rue principale et d’une grande place sur laquelle est juchée une église.
En gros, pas grand-chose à y voir mais à en croire les
brésiliens, c’est un endroit « lindo, lindo, lindo » (superbe). Leur
enthousiasme est vraiment trop marrant à observer sachant qu’ils s’extasient d’un
rien lorsqu’une maison n’a pas de grillages, de barrières électrifiées ou qu’il
n’y a pas de mendiant dans la rue. Nous avons bien ri avec Arnaud en écoutant
les commentaires de nos chères accompagnatrices tout au long de notre voyage.
L’aventure continue lorsque nous arrivons à notre dernière
étape de la journée dans la ville de Bento
Gonçalves, après 3 heures de route pour faire 130 bornes. La bouche en cœur,
nous débarquons à 9hrs du soir pensant trouver un hôtel sans aucuns problèmes
en cette basse saison. Eh eh eh ! Qui aurait pensé qu’il y aurait eu un
congrès de prothésistes dentaires le même week end dans cette petite ville ?
Le premier réceptionniste nous propose les deux dernières chambres disponibles
dans un hôtel en plein centre de la ville (le seul que nous ayons trouvé). A l’annonce
du prix (~40 euros par chambre pour deux personnes), ces dames font la grimace
et demandent d’aller voir autre part. Soit, nous partons donc faire un tour de
la ville voir si un autre hôtel à des chambres moins chères. L’erreur !
Après une demi-heure à tourner en rond, nous revenons au premier hôtel qui nous
annonce qu’il ne lui reste plus qu’une chambre…. de 4 places. ARGHHHHHH. De, « cool,
on va pouvoir enfin se reposer pépère », on passe à « quand est-ce qu’on
dépose les deux vieilles et qu’on se casse ?? ». Un peu dégouté, on
se résous à prendre la chambre avec une joie non dissimulée.
Bilan de cette journée, nous nous sommes retrouvés avec
deux inconnues de 60 ans bien tassés avec qui nous aurons partagé une chambre d’hôtel
le soir. C’est à se demandé ce qu’on à fait pour être punis ainsi.