Cela
faisait quelques mois que je n’avais plus de nouvelle de lui, et pof, un sms
qui m’arrive : je suis à Sainte Luce (ville voisine de Carquefou), c’est
loin chez toi ? Il y a vraiment des trucs qui s’expliquent pas des fois
mais du coup, le nanar est passé me rejoindre pour un petit gueuleton et m’aura
même emmené jusqu’à l’aéroport pour ma nouvelle étape : Londres. A charge
de revanche vieux !
Depuis
quelques mois, j’avais reçu une proposition de boulot sur Londres dans une
boite qui fabrique des systèmes permettant l’exploitation de puits de pétrole
en eaux profondes. C’est donc en Angleterre que je vais prendre mes fonctions.
Comme
à chaque fois, un coup de fil suffit pour qu’on se retrouve avec les Evains et
qu’on se fasse une petite soirée sympa.
Tant
qu’à faire, la piscine était à température, les petites super contentes qu’on
puisse se faire une bataille d’eau… du coup, c’est partit pour une bonne heure
à faire les cons là dedans. Ca n’a pas arrangé mes coups de soleil tout ça…
Traditionnellement
pour notre groupe d’ami, c’est le week end du 14 juillet que nous fêtons les
anniversaires de ma cousine et d’un autre copain.
Cette
année, ce sera ambiance asiatique ! Chaque année étant avec un thème
différent pour rendre les ambiances et les nourritures différentes. Bien sûr,
je m’étais gardé de dire que je rentrais plus tôt pour l’occasion. C’est bien
aussi les surprises.
Les
retrouvailles avec tout le monde, si c’est pas bon autant d’amour…
Le
retour le lendemain après une nuit un peu courte et quelques fous rires.
Ca
y est, la page Brésil est tournée. Il va me falloir encore quelques temps pour
bien diriger cette étape de ma vie. Pour l’instant, je me sens plus soulagé
d’être parti qu’autre chose. Même si j’ai adoré voyagé là-bas et ce malgré les
différentes galères que j’ai connu, le quotidien ne m’a plus convenu que ça. Je
me suis rendu compte qu’avoir une certaine qualité de vie, de développement des
infrastructures me manquaient.
Dans
tous les cas, cette expérience aura été bonne, restons positif !
Pour
mon retour en France, je commence par une étape à Paris où je rejoins d’abord
Marion et Romain, un couple d’amis que j’ai connu à l’IUT.
Ensuite,
nous retrouvons deux copines à moi que j’ai connu par les Juniors Entreprises
dans le sud.
Le
reste de mon temps là-bas sera consacré à quelques visites de musée notamment
du musée des arts.
La
suite de la balade se passe dans les rues à essayer de prendre des choses un
peu plus insolites.
Jusqu’à
présent, je n’avais encore jamais été à certains endroits de Paris comme la
Place Vendôme.
L’idée
que j’avais derrière la tête en me baladant était de photographié les cafés
parisiens. Bon, c’est pas encore le résultat que j’espérais mais il y aura
d’autres occasions.
Dans
le registre, les trucs que j’ai jamais vu à Paris, les halles, le palais de la
bourse…
Bien
intéressé par les cultures, j’avais lu un article dans le monde qui parlait
d’un musée que Chirac avait inauguré récemment sur tout ça. Au final j’aurai
fait le musée du quai Branly, ou plutôt l’exposition temporaire sur le Péru.
Pas exceptionnelle et surtout pas ce que j’aurai souhaité voir. Il s’agissait
d’une exposition sur les linges utilisés pour les momies péruviennes
principalement et du travail d’une artiste, Elena Izcue. Un peu déçu mais il n’y
a qu’en essayant qu’on sait.
La
fin de ma balade à été plus de saisir les moments qui venaient à moi comme cet
homme en train de bronzer sur le bord de la seine, ou cette vieille femme qui
tricote seule sur sa marche.
Ultime
visite de mon voyage, l’usine Garoto qui se trouve à Villa Velha. Récemment
rachetée par Nestlé, la chocolaterie de Vitoria produit quand même pour une
quarantaine de pays tous ses produits à base de chocolat avec une production de
300 tonnes par jour de chocolat. Même si le procédé de fabrication n’a rien
d’exceptionnel en lui-même (mélange, moulage, refroidissement et emballage), il
faut reconnaitre que les cadences sont impressionnantes.
Durant
la visite, nous avons le droit à deux reprises de goûter les différents
chocolats et il est vrai qu’il vaut mieux faire attention à la crise de foie.
Malgré ce que j’imaginais, au delà de 10, ça devient vraiment dur d’en avaler
plus. Au moins, ça nous aura permis d’en profiter un minimum.
Depuis
mon arrivée à Vitoria, je n’avais pas encore été voir les hauteurs de l’arrière
pays de l’Espirito Santo. Ce sera donc en direction de Pedra Azul que nous
allons pour ce dernier week end.
Au
programme, un peu de marche après être arrivé à 800 mètres d’altitudes environ
en voiture pour atteindre les 1000 et quelques mètres de hauteur du site. C’est
sûr, c’est pas le Mont Blanc mais c’est déjà bien de se retrouver dans ce genre
d’endroit au Brésil.
Certains
passages nécessitent de grimper agrippés à une corde, le reste étant du petit
chemin et du passage en sous bois.
Les
paysages magnifiques s’accumulent à mesure que l’on monte.
En
redescendant, nous profitons que le soleil se couche tranquillement pour nous laisser des couleurs sublimes que ce
soit sur le rocher de Pedra Azul ou même au loin.
La
balade du parc terminée, nous nous dirigeons désormais vers Domingos Martins,
une ville qui à été peuplée par des Allemands durant la colonisation du pays.
Les traces de la présence allemandes se retrouvent entre l’église, quelques
panneaux, le styles de certaines maisons ou encore restaurants. Nous (les
français du groupe) avions déjà l’eau à la bouche à l’idée de déguster une
bonne choucroute se disant que cela devrait pouvoir se trouver là-bas. Nous
aurons quand même finis par trouver quelque chose à manger malgré l’heure (à
18h, les restaurants fermaient les uns après les autres) mais ce serait des
pâtes, chez un italien.
Le
dernier vendredi avant de repartir, la sœur d’Arnaud est arrivée pour passer
des vacances en Amérique du sud. Du coup, pour lui éviter les bars trop
classiques et leur combinaison table/chaise en plastique super commun, on s’est
motivé pour aller dans le triangle des Bermudes, quartier branché qui bouge pas
mal la nuit.
Nous
finissons à l’escritorio, bar franchement sympa et étonnamment tranquille en
comparaison avec le quartier.
En
repartant, passage obligé devant l’Abertura, le bar connu de tous et où l’on
peut se mettre en évidence comme à la grande habitude des brésiliens en soirée.
Passage
sur le pont Ayrton Senna qui sépare Jardim da Penha (où nous logeons) et Praia
do Canto (quartier chicos de Vitoria) avec une claire différence entre les deux
styles des quartiers.
Durant un
semestre passé là-bas, je n’avais pas encore pris le temps de faire quelques
shoots de l’université.
L’entrée
principale du campus étant en reconstruction, cette ancienne porte peu avenante
reste encore utilisée par les étudiants. Elle donne sur une place avec le
metropolis (cinéma d’arts et d’essais de la fac) et le théâtre. Ensuite,
il faut marcher un peu pour commencer à voir des bâtiments où sont donnés les
cours le long de passages couverts.
L’état
des salles n’est pas spécialement génial mais les choses changent au fur et à
mesure, certains bâtiments sont en train d’être refait mais cela dure. Finalement,
les dernières photos montrent le Centro Technologico, où se situent les cours
d’ingénierie.
Tous les ans, autour du 29 juin, se déroule la procession des pêcheurs pour célébrer Sao Pedro qui veillent sur eux. Pour l’occasion, les connaissances d’Etel au sein de la ville nous ont permis de faire la cérémonie en bateau et de faire partie de cette fête.
Ce sera sur le Cores do Mar II que nous nous lancerons sur la mer puis dans la baie de Vitoria.
La baie depuis laquelle nous partons se trouve entre deux îles se qui nous oblige à passer par la mer pour rejoindre la baie de Vitoria où la procession va avoir lieux. Heureusement pour nous, la mer était calme ce jour là mais ceci n’a pas empêché de faire tangué notre bateau sur ce tronçon du parcours. Sur le trajet, nous avons profité des jolies maisons au bord de l’eau, du Convento da Penha (couvent), le Terçero Ponto (le pont reliant le nord de la ville à la vieille ville)…
L’idée générale est de décorer son bateau avec un thème ou alors à l’image de Sao Pedro ce qui donne parfois un résultat super sympa.
La procession ira jusqu’au port de Vitoria où l’on peut reconnaitre l’usine de la Felxibras, filiale de Technip, grâce aux tourets de conduits stockés au bord de l’eau.
Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons proche du quartier Jesus de Nazareth, cette petite favela qui connait elle aussi se transforme grâce à la ville et aux habitants qui donnent beaucoup d’eux même pour améliorer les conditions de vie. Avec l’installation de l’eau courante, d’un poste dédié à la santé et d’autres choses encore, ce quartier devrait s’éloigner peu à peu des préjugés que les gens en ont.
Une fois la balade terminée, nous prenons les voitures pour rejoindre le quartier des pêcheurs et partager avec eux la fête. Nous arrivons à la fin de la marche qui avait été organisée avec la batucada (percussions) habituelle et les danseurs.
Le temps d’une dernière photo avant de repartir :
Au fur et à mesure que nous avancions, les bateaux s’accumulaient pour former un groupe d’une cinquantaine d’embarcations.
Après la visite des quartiers de Sao Pedro et das Ilhas das caieiras, nous avons été sur les hauteurs pour profiter de la vue au parc de Fonte Grande, quelques kilomètres plus loin.
Ce parc est caractérisé par de grandes antennes qui surplombent ce morro mais aussi par une forêt préservée où de nombreux animaux sauvages résident paisiblement. Nous n’aurons pas vu de serpents ou d’araignées à ma grande déception mais bon, nous aurons quand même vu un caméléon changer de couleurs.
En arrivant au sommet, la déception. Un feu s’était déclaré depuis le matin au sud et les vents n’aidant pas, l’épaisse fumée qui s’en dégageait couvrait la ville entière. Un peu déçu de ce petit problème mais résolu à revenir une autre fois pour profiter de la vue.
Une chose qui m’intrigue concerne l’exposition aux ondes autours des antennes parce que vu le nombre qui ont été installées là-bas, je n’ose pas imaginer les conséquences que ça pourrait avoir pour les habitants.