Semaine de l’Ingénierie à Sao Paulo – Part 2/2

Nous passons par la place de Sao Bento, observons le mélange entre l’ancien et le… moins ancien. Rapidement, nous retrouvons 25 de março qui est LA rue où l’on peut trouver tout et n’importe quoi mais essentiellement des copies. Que ce soit des DVDs pour 1real, des fringues ou d’autres choses, c’est l’incontournable.

Ce quartier n’étant pas ce qui se fait de plus tranquille, nous passons notre chemin pour atteindre le marché municipal.

Je retrouve les odeurs et les couleurs que j’avais pu connaitre lors de ma première visite un peu avant noël. J’ai même revu le vendeur de fruits qui m’avait fait découvrir pleins de trucs du nord du Brésil essentiellement.

Encore un délice pour les yeux sans parler des papilles. Cette fois-ci, j’aurai résisté à la tentation du sandwich spécifique de là-bas : 300grs de mortadelle entre deux tranches de pain.

Avant de repartir, je montre la favela verticale qui m’avait interpelé. C’est toujours impressionnant à voir et se dire que des centaines de familles vivent au beau milieu du traffic de drogues, de la prostitution.

La prochaine étape est la tour Banespa. Elle fait partie des choses que je n’avais pas eu le temps de visiter avant de repartir. Cette tour de 35 étages donne une vue splendide sur toute la ville. Malheureusement pour nous, ce jour là, régnait sur la ville une épaisse fumée qui ne nous permettra pas de profiter pleinement de la vue. Au moins maintenant, je sais que ça vaut le coup d’y retourner.

De gauche à droite : Marginal (le périph de Sao Paulo) / La cathédrale / Le Marché municipal / Thiago

Le vieux centre et ses buildings

De gauche à droite : La bourse de Sao Paulo / Edificio Copan / Reflet de l’Edificio Italia / Casa Caetano de Campos

Un peu pressés par le temps, nous filons jusqu’à l’hotel pour reprendre nos affaires, régler et nous voila déjà dans le bus. Avant de sortir totalement de la ville, j’ai vu cette phrase marquée sur le pare-choque d’un camion.

« Dirigé par moi, guidé par dieu »

J’avoue ne pas avoir su comment interprété. Doit on penser que si le mec te tue, c’est par simple volonté de dieu et que lui n’y est pour rien ?? Si vous avez une idée, n’hésitez pas à me faire signe.

Le retour fut beaucoup plus tranquille qu’à l’allé même si certains ont trouvé l’ultime jouet : la boite qui reproduit caquètement d’une poule. A choisir entre deux heures de sonneries de portable et une poule qui gueule, mon cœur balance encore.