Vendredi, Open Ice Festa sur fond de Pagode

Enfin le week end. Vu comme la semaine à été intense pour moi, j’en avais bien besoin. D’accord, j’arrête mon ironie. Mes collocs me parlent d’une petite fête en haut d’une colline avec vue sur la mer. Qui pourrait résister ???

Les tickets en poche, nous allons droit devant dans la foule en direction de la « Ilha Acústico » pour la 2ª Edição Open Ice. Les groupes restent plutôt inconnus pour la plupart mais au programme ce soir; du Pagode - Groupes : Jeito de ser, Du Avesso, Dj Leandro Netto e Dj Shocked.

En gros, soirée très chaude, beaucoup de filles, d’alcool et de drogues. Le principe de base de la fête ici est vraiment génial dans le sens où tout le monde peut participer à la fête. Parents, jeunes, moins jeunes ; tout le monde fait la fête ensemble. L’idée d'aller à ce genre de fiesta avec mes parents ne me viendrait pas trop à l’esprit en France mais ici, tout parait normal.

C’est marrant de voir du coup que les enfants ramener des bières à leurs parents pour finir déchirés dansant la samba avec 3grs dans le sang tous ensemble.

En revanche, les excès de prise d’hormones pour les mecs bodybuildés mélangé avec l’alcool et un peu de drogue donne un mélange plutôt détonnant. Il n’est pas rare du coup de voir les soirées partir en baston générale. Vu la carrure de la plupart des mecs, il ne fait pas bon de se retrouver dans les parages ; se prendre un coup est vite arrivé.

Heureusement, le service de sécu est prévu généralement en fonction mais la vigilance est de rigueur.

De fil en aiguille, je fais la rencontre de Didier, un toulousain vivant à Vitoria depuis 20 ans et travaillant pour une filiale de Technip ici. Décidément, la plupart des gens que je trouve ici sont soit français, soit des gens ayant voyagés en France ou ayant un attrait pour le pays. Plutôt curieux sachant que ce n’est pas spécialement ce que je recherche en venant au Brésil.

Après avoir eu un semblant de discussion avec ce qui restait d’encore conscient en lui, je me rentre en ayant la grande idée de marcher. Bin oui ; « mon appart est pas si loin que ça après tout !». Effectivement, en 15min de marche, je suis chez moi seulement un quart d’heure dans le quartier que j’ai à traverser n’est pas franchement recommandé. En tant que bon inconscient de base, je suis passé à côté des prostituées et des dealers de crack pensant que tout allait bien dans le meilleur des mondes.

Mieux vaut savoir qu’ici, après 22h, mieux vaut prendre un taxi et ne pas s’arrêter au feu rouge. Ne pas tomber dans la psychose non plus mais ce sont des leçons de prudence que les locaux m’enseignent quand je leur raconte tranquillement ma petite histoire. « On est pas en France mec ! »