Retour express en France
Le mariage de David (mon cousin) et Flavia allant se dérouler le week end du 7 juin, je me devais de rentrer en France. Clairement, c’était de la folie entre les contraintes avec l’université, la course que ça allait être pour voir les potes… mais qu’est-ce que ça valait le coup !!
En gros, départ le mercredi, arrivée le jeudi, le temps de me faire accueillir par ma mère venue à la gare et déjà le marathon commence avec des RDVs chez les médecins. Bref, passés ces rendez vous, je file directement rejoindre mes grands parents sur Angers que je n’avais pas vu depuis février.
Retour sur Nantes en express pour se retrouver en
famille avec l’arrivée d’Arnaud, Nathalie et de mon neveu. Je n’avais pas vu le
petit Clément depuis sa naissance deux jours avant mon départ pour Vitoria. Quelques
embrassades plus tard, il était déjà l’heure de partir pour une petite fiesta
chez des potes en sud loire. Retrouvailles, de longues embrassades échangées,
tant de moments que nous n’avions pas eu l’occasion de partager.
Le temps d’un barbecue et nous voila déjà repartis pour
se reposer avant le mariage qui aura lieu le lendemain à Vannes.
Réveillé relativement tôt, je découvre papy et mamie gâteau en train d’œuvrer à amuser bébé en attendant que ses parents se lèvent. Du coup, qui pourrait résister. C’est ainsi que malgré tout ce qu’on essaye de faire et l’intime conviction qu’on paraitra moins couillon que la plupart, on se prend au jeu et les « areu areu » vont à tout va, les « et il est où bébé ? ». Pas un pour rattraper l’autre, nous voila maintenant tous les trois clairement gaga du petit bonhomme.
Séance de changement de couche, échanges de quelques
sourires, de pleurs aussi tant qu’à faire. Vient le moment de prendre la route
vers Vannes pour le mariage l’après midi. Les mariés, tout simplement superbes
dans cette petite église en dehors de la ville. Moment très fort pour tout le
monde. Premièrement pour les mariés, mais également pour les familles qui se
revoient depuis plusieurs années pour certains, après des tensions de famille
ou les éloignements causés par la distance. Vraiment génial de retrouver
pendant une journée les cousins perdus de vue, réunir tout le monde n’a pas été
chose simple mais la mission à été accomplie.
Les danses nous ont portés jusqu’à tard dans la nuit, le plaisir était au rendez-vous !
Le cœur un peu serré, nous rentrons le lendemain vers Nantes.
S’en suit une superbe soirée passée avec les potes de vélo de la haye
fouassière que je revois à mes retours. Entre préparatifs pour les vacances
dans les Alpes à taquiner les pistes de descente et projets de vie à venir, la
soirée passe accompagnés par le soleil couchant. Quel bonheur d’avoir de la
lumière naturelle jusqu’à 22h.
La journée de lundi sera passée à 200 à l’heure mais
accompagnée par ma très chère maman qui aura bouclée la boucle en me ramenant
au train vers Paris.
Sans grande motivation, je m’installe à ma place en
pensant déjà au retour. Pas envie de repartir. Arrivé à Paris, je retrouve Anne
Laure, une copine rencontrée sur Marseille avec qui nous échangeons sur nos
précédents voyages autour d’un café. Malgré la faible probabilité de se revoir
en aussi peu de temps et sans téléphone, elle aura réussi malgré tout. Comme
quoi, avec un peu de volonté, on arrive à ses fins. En tout cas, cette
rencontre m’a remis un peu de pêche pour repartir. En l’espace de 5 jours, j’aurai
réussi quasiment à revoir plus de gens qu’en restant deux mois en janvier et
février en France.
Le retour aura été plutôt difficile avec le passage d’épreuves
en sortant de l’avion, des présentations à terminer et le tout avec la fatigue
et le décalage horaire.
Voyage crevant mais si c’était à refaire, je signerai
directement.