Encore des histoires qui vont en faire sourire plus d’un.

Jeudi 28 février, grand départ pour le Brésil ; c’est là que tout commence, enfin que tout continu surtout. Arrivé à l’aéroport CDG, je vois devant moi un joli tableau avec un truc qui clignote en rouge : Avion pour Munich en retard ! Cool, le seul avion dont j’ai besoin est déjà à la bourre ; ça commence bien. Après une petite discussion au guichet de la Lufthansa, je suis renvoyé pour un vol vers Francfort et non plus vers Munich, la connexion entre les deux avions aurait été impossible. Qu'à cela ne tienne, je ne connais pas cette ville.

Arrivé à Francfort en fin de matinée, je peux alors manger un bout et partir à la découverte de la ville. Seul petit hic, comment tu dis aller/retour pour la ville en train en allemand ??? Après quelques explications d'un des autochtones, je peux enfin prendre le train et commencer ma visite. Découverte de la grande place, de la mairie, de la « main » - la rivière qui la croise -, du centre économique, du petit marché qui se tiens en pleine rue en face des sex shops . En ce jour de beau temps, de nombreux allemands son dehors à déguster tranquillement un met délicieux concocté avec amour par Gunther : la saucisse/frites.

Après un grand tour à pied dans la ville, je me trouve un petit coin de paradis, un café super sympa ne payant pas de mine mais ayant un capuccino délicieux, des serveuses très sympas et une musique de fond façon electro-jazz comme je les aime. J’y fait la rencontre de trois allemands et leur deux adorables jumeaux qui me décrivent la tranquillité de la vie à Francfort. Mais le temps passe vite, il est déjà l’heure de repartir. Un avion m’attend pour ma destination initiale : le Brésil.

12h de vol passent comme une lettre à la poste – pour éviter le jeu de mot ô combien classique, « comme papa dans maman » - et pour une fois, j’arrive reposé à Sao Paulo, je repense à tout pleins de choses, la langue revient à vitesse grand V ; l’accent chantant du portugais du brésil me remplis de cette douceur persistante dans l’air.

Plus qu’un seul avion pour atteindre ma nouvelle ville, Vitoria. Notre avion longe la côte de Sao Paulo à Rio de Janeiro, et enfin Vitoria . J’avoue que le paysage laisse rêveur ; entre montagnes et plages, se dessinent les bords de l’île où se situe en fin de compte Vitoria.

L’aéroport ne paye pas de mine mais il est suffisant pour la taille de la ville même si la PetroBras (compagnie équivalente à Total au Brésil) possède son propre aérogare, que les hélicoptères vont et viennent vers les plateformes pétrolières… Viens le grand moment de récupérer ma valise… Puis le doute. En fait, la valise n’a pas quitté les tapis de Sao Paulo. L’envie de tuer la nana de Paris qui m’avait bien précisé que tout serait acheminé jusqu’au bout, me traverse l’esprit mais à quoi bon ? L’esprit typiquement brésilien me rattrape, il faut relativiser ; je suis arrivé !

Un voyage un peu mouvementé

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